samedi 13 mars les VTTistes sont là

Alors voilà, c’est l’histoire d’un gars qui, pour je ne sais
quelle raison, c’est mis dans la tête de faire un petit compte rendu des
sorties VTT du samedi. Et ce gars là il essaye bien de motiver d’autres
VTTistes pour cette prose mais sans succès, donc il continu.


Ce samedi grosse réussite, apparemment le Signal Saint André
était attendu, 13 VTTiste au départ : Gérard, Georges, Arnauld, Johnny,
Marc R., Joël, Jean-Paul, Franck, Pierre, votre serviteur et pour rajeunir un
peu le groupe, Paul, Nance et Célio. Le soleil étant de la partie je me suis
mis en court, le bas, il ne faut pas abuser non plus.


Direction Soucieux en Jarrest via le Barrel, la marche a
toujours son mot à dire, « tout le monde pied à terre ». Deux
indisciplinés l’on franchi sur le vélo, pas de délation, devinez qui. Dans
Soucieux Pierre et moi dissertons sur quelle route prendre, le Bas Marjon, cela
fera une bosse de plus. Comme ça vous savez pourquoi vous êtes venus. Dans la
descente vers Thurins je braille un peu pour réveiller les retardataires. Et
nous rejoignons le chemin de Saint Jacques de Compostelle. D’un coup silence
dans les rangs, les mâchoires tombes en voyant le dénivelé qui nous attend.
Allez les gars faut pas se laisser abattre, ce n’est que l’introduction.
Regroupement au début du chemin botanique, Paul n’a pas la forme. Gérard le
prend sous son aile et ils raccourcissent le parcours. Il ne reste plus que 11
vaillants. Nous repartons, Franck fait une petite faute de pilotage et j’en
profite pour le doubler, il remonte vite en selle et reste dans ma roue jusqu’au
Bézin. Ce sera mon seul exploit, Franck reprendra la tête du groupe sans plus
jamais la quitter, sauf dans les descentes, j’ai encore mon mot à dire. La
montée étire le groupe et Nance et Célio sont à la ramasse. Manque
d’entrainement. Au Monchard nous faisons deux groupes, les « costauds »
prennent le chemin, les autres un bout de route avant d’attaquer la dernière
côte pour le Signal Saint André. Johnny doit nous quitter, il est d’astreinte
et on vient de l’appeler. Franck et les deux Marc s’engagent par le chemin.
Dans le raidillon à la côte 800, la source a gelé et nous oblige à mettre pied
à terre, Franck négocie bien et franchi les 200m de verglas sur son vélo. Je me
retourne et demande Marc si il y a quelqu’un derrière lui, personne, nous
continuons. Nous arrivons à Pierre Longue et c’est la dernière côte. Trop dur,
une foi de plus pied à terre et Franck toujours sur vélo. Enfin le sommet et le
vent nous saisi, il fait un froid de gueux. L’autre groupe tarde un peu. Tout
le monde est là, c’est reparti. Et Joël il est où, Georges : « avec
vous ». Non nous étions trois. Georges : « mais si j’ai dit à Joël
d’aller avec vous, il n’avait rien à faire avec nous ». Plus de Joël, perdu le Joël. Marc passe un coup de fil. Si
si je suis toujours là j’arrive. En effet du Signal nous le voyons, nous
descendons rapidement à sa rencontre. Nous remettons toutes les couches, la
température est descendue brutalement et j’ai froid aux gambettes. Dans le bois
Les Marches nous sommes obligés de mettre pied à terre, trop de verglas, c’est
rageant en pleine descente. Georges s’essaye au patinage, il a une grande marge
de progression. Arnauld crève entre l’Arvin et Le Camp, un petit coup de pompe
et nous repartons. Célio et Nance « déjà, on vient à peine de
s’arrêter ». La montée dans le bois du Pindoley freine nos ardeurs.
Arnauld a la bonne idée de réparer sa cervaison, tout le monde reprend son
souffle. Franck continue sans nous, il est attendu. Nous quittons le bois et
descendons par la route vers le Boulard. Je ne sais quel étourdi à laissé la
porte du congélateur ouverte, quel froid. Le Boulard, Le Haut Marjon, Le Bas
Marjon, nous sommes en terre connue et le rythme s’accélère, le profil nous est
favorable et vite il faut se mettre au chaud. A Prassetout Jean-Paul et Pierre
décident de rentrer au plus court. Nous on en veut encore. Nous n’avons pas
notre compte, enfin certain si, il y a même trop plein. Je me fais distancer
dans la montée sur le goudron vers Soucieux, j’ai horreur de cette portion. Enfin
du chemin et c’est reparti, descente du Barrel, c’est mieux dans ce sens. Nous
quittons Joël au pied des Esses, pas de volontaire pour le raccompagner sur
Chaponost. Nous nous tirons la bourre entre Marc. Rassemblement au VCB, tout le
monde fourbu mais content. A samedi prochain. 42km, 1100m de dénivelé, 4° au
signal et une moyenne de 13,7km/h (peut mieux faire, grand fainéant).


bonne lecture et amusez vous bien sur google


Marc




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P.S. Stéphane je t'attends pour la photo

Super CR et maitrise totale des cartes ....comme Marc au Polo (facile )

Tu vas devoir venir au prochain stage route pour tenir la carte

effectivement j'ai quelques gadgets qui évitent de trop se perdre